Tourisme fluvial : subventions jusqu'à 300 000€ en région

Le Soutien au développement du tourisme fluvial et fluvestre propose des subventions pour valoriser les voies navigables. Ce dispositif finance :

  • Études d’opportunité et de faisabilité (jusqu’à 30 000 €)
  • Aménagements des ports de plaisance (jusqu’à 300 000 €)
  • Équipement des haltes et bases nautiques (jusqu’à 200 000 €)
  • Projets économiques liés à la mise en tourisme (jusqu’à 250 000 €)

Accessible aux collectivités, établissements publics, associations et entreprises du secteur.

Soutien au développement du tourisme fluvial et fluvestre : Une subvention pour développer des projets touristiques durables liés aux voies navigables
Sommaire : Soutien au développement du tourisme fluvial et fluvestre

L'essentiel : Soutien au développement du tourisme fluvial et fluvestre

Les points essentiels du dispositif « Soutien au développement du tourisme fluvial et fluvestre » sont exposés ci-après.

L’objectif du soutien au tourisme fluvial et fluvestre est de financer les projets de développement identifiés dans les contrats de canaux. Ce dispositif favorise un tourisme durable, proche de la nature et connecté au patrimoine local.

Le dispositif de soutien au développement du tourisme fluvial et fluvestre propose plusieurs niveaux de subventions :

  • Pour les études d’opportunité, de faisabilité et avant travaux : jusqu’à 30 000 € (taux maximal d’aide de 50%)
  • Pour les investissements et aménagements liés à la mise en tourisme des ports de plaisance : jusqu’à 300 000 € (taux d’aide de 50%)
  • Pour les investissements et aménagements liés à la mise en tourisme des haltes, bases et relais nautiques : jusqu’à 200 000 € (taux d’aide de 50%)
  • Pour les projets économiques publics ou privés liés à la mise en tourisme : jusqu’à 250 000 € (taux d’aide de 20%)

Une aide complémentaire peut être sollicitée auprès des fonds européens au titre du Programme opérationnel FEDER.

Les opérations éligibles au soutien au développement du tourisme fluvial et fluvestre comprennent :

  • Les études d’opportunité, de faisabilité et d’avant-projet pour des projets d’investissement inscrits dans le contrat de canal
  • Les investissements et aménagements à vocation touristique d’infrastructures fluviales et fluvestres
  • Les projets économiques publics ou privés de mise en tourisme fluvestre sur et dans l’environnement immédiat des canaux et voies d’eau éligibles (Canal des Ardennes, canal de la Meuse, Canal des Vosges, Canal du Rhône au Rhin Branche Sud, Canal du Rhône au Rhin déclassé)

Le dispositif Soutien au développement du tourisme fluvial et fluvestre est accessible à plusieurs types d’entités :

  • Collectivités locales
  • Établissements publics
  • Associations
  • Personnes morales et entreprises privées prestataires de services pour le tourisme fluvial et fluvestre

Qu’est-ce que le soutien au développement du tourisme fluvial et fluvestre ?

Le dispositif de soutien au développement du tourisme fluvial et fluvestre est un programme d’aide financière destiné à valoriser les voies navigables et leurs abords. Il s’inscrit dans une démarche de développement touristique durable, visant à mettre en valeur le patrimoine naturel et culturel lié aux canaux.

Ce dispositif s’articule autour des contrats de canaux, documents stratégiques qui définissent les orientations et projets prioritaires pour chaque voie d’eau concernée. Les canaux éligibles comprennent le Canal des Ardennes, le Canal de la Meuse, le Canal des Vosges, le Canal du Rhône au Rhin Branche Sud et le Canal du Rhône au Rhin déclassé.

Différence entre tourisme fluvial et fluvestre

Le tourisme fluvial concerne les activités nautiques pratiquées sur les voies navigables : navigation de plaisance, croisières fluviales, location de bateaux sans permis, etc. Le tourisme fluvestre, quant à lui, englobe les activités terrestres en lien avec les voies d’eau : randonnée sur les chemins de halage, véloroutes le long des canaux, découverte du patrimoine riverain.

Cette complémentarité entre activités sur l’eau et sur les berges constitue l’originalité de ce dispositif, qui vise à créer des synergies entre ces deux dimensions touristiques.

Montants et taux d’aide du soutien au tourisme fluvial

Le dispositif propose différents niveaux de financement selon la nature des projets. Les subventions sont calculées sur la base d’un pourcentage du coût total du projet, avec des plafonds spécifiques.

Type de projetMontant maximalTaux d’aide
Études d’opportunité et de faisabilité30 000 €50%
Mise en tourisme des ports de plaisance300 000 €50%
Mise en tourisme des haltes, bases et relais nautiques200 000 €50%
Projets économiques liés à la mise en tourisme250 000 €20%

Ces subventions peuvent être complétées par des financements européens, notamment dans le cadre du Programme opérationnel FEDER (Fonds Européen de Développement Régional). Cette articulation entre fonds régionaux et européens permet d’optimiser le financement des projets d’envergure.

Exemples de projets financés par le soutien au tourisme fluvial et fluvestre

Les projets éligibles sont variés et concernent l’ensemble de l’écosystème fluvial. Ils peuvent inclure l’aménagement de pontons pour bateaux, la création de services pour plaisanciers, la mise en place de parcours d’interprétation le long des berges, ou encore le développement d’applications numériques valorisant le patrimoine fluvial.

La réhabilitation d’anciennes maisons éclusières en hébergements touristiques ou en points d’information peut également bénéficier de ce dispositif, tout comme l’installation de bornes de recharge pour bateaux électriques.

Qui peut bénéficier du soutien au développement du tourisme fluvial ?

Le dispositif s’adresse à une diversité d’acteurs impliqués dans le développement touristique des voies navigables. Cette approche multi-partenariale favorise l’émergence de projets intégrés et cohérents à l’échelle des territoires fluviaux.

Les bénéficiaires publics et associatifs

Les collectivités locales (communes, communautés de communes, départements) peuvent solliciter ces aides pour développer des infrastructures d’accueil touristique le long des canaux. Les établissements publics, comme les offices de tourisme ou les syndicats mixtes, sont également éligibles.

Le secteur associatif n’est pas en reste, puisque les associations œuvrant dans le domaine du tourisme, du patrimoine ou de l’environnement peuvent porter des projets de valorisation des voies d’eau. Ces structures jouent souvent un rôle d’animation et de médiation auprès des publics.

  • Communes et intercommunalités riveraines des canaux
  • Conseils départementaux et régionaux
  • Offices de tourisme et syndicats d’initiative
  • Associations de promotion du patrimoine fluvial
  • Structures de gestion des espaces naturels

Les acteurs économiques du tourisme fluvial et fluvestre

Les entreprises privées prestataires de services liés au tourisme fluvial peuvent également bénéficier de ce soutien. Cela concerne notamment les loueurs de bateaux, les gestionnaires de ports de plaisance, les restaurateurs et hébergeurs implantés à proximité des voies d’eau.

Ces acteurs économiques contribuent à la création d’emplois et à la dynamisation des territoires traversés par les canaux. Leur implication est essentielle pour développer une offre touristique complète et attractive.

Projets éligibles au soutien au développement du tourisme fluvial

Les projets soutenus dans le cadre de ce dispositif doivent s’inscrire dans les orientations définies par les contrats de canaux. Ils doivent également répondre à des objectifs de développement durable et de valorisation du patrimoine.

Les études préalables aux investissements

Avant de se lancer dans des travaux d’aménagement, il est souvent nécessaire de réaliser des études pour évaluer la pertinence et la faisabilité des projets. Le dispositif finance ces phases préparatoires à hauteur de 50% des coûts, dans la limite de 30 000 €.

Ces études peuvent porter sur l’analyse des flux touristiques, l’évaluation des retombées économiques attendues, ou encore les contraintes techniques et réglementaires liées aux aménagements envisagés. Elles constituent une étape indispensable pour sécuriser les investissements futurs.

  1. Études d’opportunité pour identifier les potentiels de développement
  2. Études de faisabilité technique et économique
  3. Études d’avant-projet détaillant les aménagements prévus
  4. Études d’impact environnemental

Les infrastructures fluviales et fluvestres

Le cœur du dispositif concerne les investissements dans les infrastructures d’accueil touristique. Les ports de plaisance peuvent bénéficier d’une aide allant jusqu’à 300 000 € pour leur mise en tourisme, tandis que les haltes, bases et relais nautiques peuvent obtenir jusqu’à 200 000 €.

Ces aménagements visent à améliorer les conditions d’accueil des plaisanciers et des visiteurs terrestres. Ils comprennent aussi bien les équipements nautiques (pontons, quais, bornes d’alimentation) que les services à terre (sanitaires, espaces d’information, aires de pique-nique).

Les projets économiques de mise en tourisme

Le dispositif soutient également les projets à vocation économique qui contribuent à l’attractivité touristique des canaux. Ces initiatives, portées par des acteurs publics ou privés, peuvent bénéficier d’une aide représentant 20% de leur coût, dans la limite de 250 000 €.

Il peut s’agir de la création de services innovants pour les touristes, du développement d’activités de loisirs en lien avec l’eau, ou encore de la réhabilitation de bâtiments patrimoniaux pour des usages touristiques. L’objectif est de générer des retombées économiques durables pour les territoires traversés par les voies navigables.

Canaux éligibles au dispositif de soutien au tourisme fluvial

Le dispositif concerne spécifiquement cinq voies navigables, chacune présentant des caractéristiques et des potentiels touristiques propres. Ces canaux traversent des territoires variés, offrant une diversité de paysages et de patrimoines à valoriser.

Caractéristiques des canaux concernés

Le Canal des Ardennes relie l’Aisne à la Meuse sur environ 88 km. Il traverse des paysages forestiers et ruraux, avec un patrimoine éclusier remarquable. Le Canal de la Meuse, anciennement appelé Canal de l’Est branche Nord, s’étend sur 272 km et offre un parcours tranquille à travers des vallées verdoyantes.

Le Canal des Vosges, ex-Canal de l’Est branche Sud, relie la Saône à la Moselle sur 122 km. Il franchit le seuil des Vosges et présente un intérêt technique avec ses nombreuses écluses. Le Canal du Rhône au Rhin, dans sa branche Sud, connecte la Saône au Rhin sur 236 km, traversant le Doubs et le Territoire de Belfort.

Enfin, le Canal du Rhône au Rhin déclassé correspond aux sections qui ne sont plus utilisées pour la navigation commerciale mais conservent un potentiel touristique et patrimonial important.

CanalLongueurRégions traversées
Canal des Ardennes88 kmGrand Est
Canal de la Meuse272 kmGrand Est
Canal des Vosges122 kmGrand Est, Bourgogne-Franche-Comté
Canal du Rhône au Rhin Branche Sud236 kmBourgogne-Franche-Comté
Canal du Rhône au Rhin déclasséVariableBourgogne-Franche-Comté, Grand Est

Informations de contact

No results available

Reset

Fil de discussion sur le dispositif "Soutien au développement du tourisme fluvial et fluvestre"

Fonds-publics.fr est une initiative communautaire visant à centraliser les aides et subventions aux entreprises, comme c’est le cas du dispositif « Soutien au développement du tourisme fluvial et fluvestre ».

 

Ci-dessous, vous pouvez écrire vos question et commentaires, pour que la communauté puisse vous répondre. N’hésitez pas à engager des discussions.

Prenez rendez-vous avec le cabinet Bloom

Le cabinet Bloom Finances, à l’origine du projet fonds-publics.fr, vous accompagne dans vos levée de fonds publics. Vous avez la possibilité d’effectuer un rendez-vous exploratoire gratuit avec un de leurs consultants.

Réservation d'un créneau

La prise de rendez-vous en ligne est pour le moment en suspens. Vous pouvez toutefois demander un rendez-vous par e-mail à l’adresse [email protected].