L'essentiel : Aide à la production de jeux vidéos
Quel est l'objectif de l'aide à la production de jeux vidéos ?
L’objectif de l’aide à la production de jeux vidéos est double :
- Développer la filière locale, en soutenant prioritairement les studios indépendants, soit par leurs productions directes, soit en les intégrant comme prestataires
- Soutenir des projets ambitieux qui apportent innovation et créativité au secteur
Quel est le montant du soutien financier accordé aux développeurs de jeux vidéos ?
Le montant de l’Aide à la production de jeux vidéos correspond à une subvention représentant 50% des dépenses éligibles retenues, dans la limite de 150 000 €.
Ce dispositif est accordé dans le respect du régime européen d’exemption par catégorie « de minimis » qui limite à 200 000 € sur 3 exercices consécutifs le montant total d’aides publiques accordé par entreprise.
Quelles sont les opérations éligibles au financement pour la création vidéoludique ?
Les opérations éligibles à l’aide à la production de jeux vidéos concernent toutes les dépenses liées à la fabrication du jeu. Cela inclut les dépenses de fonctionnement et d’investissement, ainsi que les dépenses de communication et marketing.
Quelles entreprises peuvent bénéficier du dispositif de soutien aux jeux vidéos ?
Les entreprises pouvant bénéficier de l’Aide à la production de jeux vidéos sont :
- Studios de développement de jeux vidéo
- Éditeurs
- Distributeurs
Ces entreprises doivent être implantées en région et justifier de la propriété des droits sur les jeux vidéo concernés.
Comprendre l’aide à la production de jeux vidéos
L’aide à la production de jeux vidéos est un dispositif de soutien financier destiné aux entreprises du secteur vidéoludique. Cette subvention vise à dynamiser la filière locale en privilégiant les studios indépendants et à encourager les projets innovants et créatifs.
Le financement prend la forme d’une subvention couvrant 50% des dépenses éligibles, dans la limite de 150 000 €. Ce soutien s’inscrit dans le cadre du régime européen d’exemption par catégorie « de minimis », qui plafonne l’ensemble des aides publiques à 200 000 € sur trois exercices consécutifs par entreprise.
Cette aide s’adresse principalement aux studios de développement, éditeurs et distributeurs de jeux vidéo implantés en région et détenant les droits de propriété sur leurs productions.
Les objectifs de l’aide à la production de jeux vidéos
Le dispositif poursuit deux objectifs principaux pour soutenir l’industrie vidéoludique régionale :
- Développer la filière locale, en donnant la priorité aux studios indépendants, soit via leurs productions propres, soit en tant que prestataires associés à des projets
- Soutenir des projets porteurs d’innovation et de créativité, contribuant ainsi à l’enrichissement du patrimoine culturel vidéoludique
Cette double orientation permet de renforcer l’écosystème local tout en favorisant l’émergence de contenus originaux. Le dispositif reconnaît ainsi la valeur culturelle et économique du jeu vidéo comme secteur stratégique.
Développement de la filière locale de jeux vidéos
Le premier axe de cette aide concerne le développement territorial de l’industrie du jeu vidéo. En ciblant prioritairement les studios indépendants, le dispositif cherche à renforcer le tissu économique local dans ce secteur.
Les studios peuvent bénéficier de ce soutien soit pour leurs propres productions, soit en tant que prestataires sur des projets portés par d’autres acteurs. Cette flexibilité permet d’intégrer différents modèles économiques et de collaboration au sein de l’écosystème vidéoludique régional.
Soutien à l’innovation et à la créativité
Le second objectif vise à encourager les projets ambitieux qui se démarquent par leur caractère innovant et créatif. Cette orientation favorise l’émergence de jeux vidéo qui explorent de nouvelles mécaniques, narrations ou expériences utilisateur.
L’innovation peut se manifester dans différents aspects du jeu : gameplay, direction artistique, technologies utilisées ou modèles économiques. La créativité est également valorisée, qu’elle s’exprime dans l’univers du jeu, son scénario ou ses personnages.
Entreprises éligibles à l’aide à la production de jeux vidéos
Le dispositif s’adresse aux entreprises de toute taille implantées en région et actives dans le secteur du jeu vidéo. Trois catégories d’acteurs sont particulièrement ciblées :
Type d’entreprise | Description | Condition principale |
---|---|---|
Studios de développement | Entreprises créant des jeux vidéo | Implantation régionale et propriété des droits |
Éditeurs | Entreprises publiant des jeux vidéo | Implantation régionale et propriété des droits |
Distributeurs | Entreprises commercialisant des jeux vidéo | Implantation régionale et propriété des droits |
Pour être éligibles, ces entreprises doivent justifier de la propriété des droits sur les jeux concernés. Cette condition garantit que l’aide bénéficie directement aux acteurs qui détiennent la propriété intellectuelle des œuvres soutenues.
Focus sur les studios indépendants
Bien que l’aide soit accessible aux entreprises de toute taille, une priorité est accordée aux studios indépendants. Ces structures, souvent de petite ou moyenne taille, représentent un vivier d’innovation et de créativité dans l’industrie du jeu vidéo.
Les studios indépendants se caractérisent généralement par leur autonomie décisionnelle et financière vis-à-vis des grands éditeurs. Ils développent souvent des jeux originaux avec des équipes restreintes et des budgets limités, ce qui justifie un soutien public pour concrétiser leurs projets.
Montant et conditions de l’aide à la production
L’aide à la production de jeux vidéos se matérialise par une subvention couvrant une partie significative des coûts de développement :
- Taux de financement : 50% des dépenses éligibles retenues
- Plafond : 150 000 € par projet
Ce dispositif s’inscrit dans le cadre du régime européen d’exemption par catégorie « de minimis ». Cette réglementation limite à 200 000 € sur trois exercices consécutifs le montant total d’aides publiques pouvant être accordé à une même entreprise.
Application du régime de minimis
Le régime de minimis constitue un cadre réglementaire européen permettant aux États membres d’accorder des aides de faible montant aux entreprises sans notification préalable à la Commission européenne.
Pour les bénéficiaires de l’aide à la production de jeux vidéos, cela implique de tenir une comptabilité précise de toutes les aides publiques reçues sur une période glissante de trois exercices fiscaux. Le cumul de ces aides ne doit pas dépasser le seuil de 200 000 €.
Dépenses éligibles pour l’aide à la production de jeux vidéos
Le périmètre des dépenses pouvant être prises en compte dans le calcul de l’aide est large et couvre l’ensemble du processus de fabrication du jeu :
- Dépenses de fonctionnement liées au développement
- Dépenses d’investissement nécessaires à la production
- Dépenses de communication et de marketing
Cette approche globale permet de soutenir le projet dans toutes ses dimensions, de la conception à la commercialisation.
Dépenses de fonctionnement
Les dépenses de fonctionnement comprennent tous les coûts récurrents liés au développement du jeu. On y trouve notamment :
- Les salaires et charges sociales de l’équipe de développement
- Les frais généraux directement imputables au projet
- Les licences logicielles et outils de développement
- Les prestations externes (sous-traitance, freelances)
Ces dépenses constituent généralement le poste le plus important dans le budget de production d’un jeu vidéo, particulièrement pour les studios indépendants.
Dépenses d’investissement
Les dépenses d’investissement concernent les acquisitions d’actifs durables nécessaires à la production du jeu :
- Matériel informatique spécifique
- Équipements techniques spécialisés
- Acquisition de technologies ou de propriétés intellectuelles
Ces investissements peuvent être amortis sur plusieurs années, mais leur part imputable au projet spécifique peut être intégrée dans l’assiette des dépenses éligibles.
Dépenses de communication et marketing
Une particularité de ce dispositif est l’inclusion des dépenses de communication et de marketing dans les coûts éligibles. Ces dépenses comprennent :
- La création de supports promotionnels
- La participation à des salons et événements professionnels
- Les campagnes publicitaires
- Les relations presse et publiques
Cette prise en compte reconnaît l’importance de la visibilité commerciale pour le succès d’un jeu vidéo, particulièrement dans un marché très concurrentiel où la découvrabilité représente un enjeu majeur pour les productions indépendantes.