L'essentiel : Aide à l'hôtellerie de plein air indépendante
Quel est l'objectif de l'aide à l'hôtellerie de plein air indépendante ?
L’objectif de l’aide à l’hôtellerie de plein air indépendante est d’accompagner les projets globaux de développement des campings indépendants. Ce soutien concerne la création, la modernisation et l’extension de ces établissements pour favoriser l’adaptation et la diversification de l’offre touristique sur le territoire.
Quel est le montant du soutien financier accordé aux structures d'hébergement de plein air ?
Le montant de l’aide à l’hôtellerie de plein air indépendante varie selon la localisation :
- Pour les communes hors littoral : 15 à 25% des dépenses éligibles comprises entre 50 000€ et 400 000€ HT
- Pour le littoral : 15 à 25% des dépenses éligibles comprises entre 50 000€ et 300 000€ HT
Quelles opérations sont éligibles au financement pour les établissements de plein air indépendants ?
Les opérations pouvant être financées par l’aide à l’hôtellerie de plein air indépendante varient selon l’emplacement du projet.
Pour les projets sur communes littorales :
- Travaux de gros œuvre, second œuvre et équipements (blocs sanitaires, cheminements, aménagements paysagers, emplacements nus, bâtiment d’accueil, VRD et aire de camping-car)
- Investissements durables
- Prestations externes de conseil pour le projet de développement
Pour les projets hors communes littorales :
- Tous les éléments ci-dessus
- Travaux et équipements pour services aux camping-cars, accueil de vélos et allongement de la saison
- Création d’espace aquatique pour établissements n’en possédant pas (plafond: 200 000 € HT)
- Modernisation d’espace aquatique existant (plafond: 200 000 € HT)
- Acquisition d’unités locatives durables pour diversification (maximum 5 locatifs)
- Travaux pour création de logements saisonniers (maximum 10 lits)
Dépenses non éligibles :
- Acquisition d’habitations légères de loisirs ou de mobile-homes
- Matériaux et travaux en régie
- Travaux d’assainissement
- Espaces aquatiques sur communes littorales
- Frais d’entretien des piscines
- Devis inférieurs à 500 € HT
Qui peut bénéficier du dispositif de soutien aux campings indépendants ?
L’Aide à l’hôtellerie de plein air indépendante s’adresse à deux catégories de bénéficiaires :
- Les maîtres d’ouvrage publics
- Les entreprises (à l’exception des SCI et entreprises individuelles)
Présentation de l’aide à l’hôtellerie de plein air indépendante
L’aide à l’hôtellerie de plein air indépendante est un dispositif de soutien financier destiné aux campings indépendants. Elle vise à accompagner les projets de développement, de modernisation ou d’extension de ces établissements touristiques. Ce dispositif s’inscrit dans une volonté d’adapter et de diversifier l’offre touristique territoriale.
Cette subvention s’adresse aux maîtres d’ouvrage publics ainsi qu’aux entreprises, à l’exception des SCI (Sociétés Civiles Immobilières) et des entreprises individuelles. Le montant de l’aide varie selon la localisation géographique du projet.
Objectifs de l’aide à l’hôtellerie de plein air indépendante
Ce dispositif poursuit plusieurs objectifs pour le secteur du camping :
- Moderniser les infrastructures existantes
- Favoriser la création de nouveaux établissements
- Encourager l’extension des campings actuels
- Adapter l’offre aux nouvelles attentes des touristes
- Diversifier les services proposés
Montants et conditions de l’aide aux campings indépendants
Le montant de la subvention varie selon la localisation géographique du projet. Une distinction est faite entre les communes littorales et les communes situées hors littoral.
Localisation | Taux de subvention | Montant minimum éligible | Plafond de dépenses |
---|---|---|---|
Communes hors littoral | 15 à 25% | 50 000 € HT | 400 000 € HT |
Communes littorales | 15 à 25% | 50 000 € HT | 300 000 € HT |
Pour être éligible, le projet doit représenter un investissement minimum de 50 000 € HT. Le taux de subvention varie de 15 à 25% selon les caractéristiques du projet et sa localisation.
Différences entre zones littorales et non littorales
La distinction entre zones littorales et non littorales impacte non seulement le plafond des dépenses éligibles mais aussi la nature des opérations pouvant bénéficier de l’aide. Les projets situés hors littoral bénéficient d’un éventail plus large d’opérations éligibles et d’un plafond de dépenses plus élevé (400 000 € HT contre 300 000 € HT pour le littoral).
Opérations éligibles à l’aide à l’hôtellerie de plein air
Les opérations éligibles varient selon la localisation du projet. Certaines sont communes aux deux zones, tandis que d’autres sont spécifiques aux zones non littorales.
Opérations communes aux zones littorales et non littorales
Plusieurs types de travaux et investissements sont éligibles quelle que soit la localisation du camping :
- Travaux de gros œuvre sur les blocs sanitaires
- Aménagement des cheminements et travaux paysagers
- Équipement des emplacements nus
- Rénovation ou construction du bâtiment d’accueil
- Travaux de VRD (Voirie et Réseaux Divers)
- Aménagement d’aires de camping-car
- Investissements liés au développement durable
- Prestations de conseil externe dans le cadre du projet
Opérations spécifiques aux zones non littorales
Les campings situés en dehors des communes littorales peuvent bénéficier d’aides supplémentaires pour :
- Services dédiés aux camping-cars
- Infrastructures d’accueil pour les cyclistes
- Équipements permettant d’allonger la saison d’ouverture
- Création d’espaces aquatiques (uniquement pour les établissements qui n’en possèdent pas)
- Modernisation des espaces aquatiques existants
- Acquisition d’unités locatives durables (maximum 5 unités) pour les campings sans locatif
- Création de logements pour travailleurs saisonniers (maximum 10 lits)
Pour les espaces aquatiques, les dépenses sont plafonnées à 200 000 € HT, que ce soit pour une création ou une modernisation.
Exclusions et limitations du dispositif
Certaines dépenses sont explicitement exclues du champ d’application de l’aide, quel que soit l’emplacement du camping.
Dépenses non éligibles
Les investissements suivants ne peuvent pas bénéficier de la subvention :
- Acquisition d’Habitations Légères de Loisirs (HLL)
- Achat de mobile-homes
- Matériaux et travaux réalisés en régie (par le personnel de l’entreprise)
- Travaux d’assainissement
- Création ou modernisation d’espaces aquatiques dans les communes littorales
- Frais d’entretien des piscines
- Devis inférieurs à 500 € HT
Ces exclusions visent à orienter les investissements vers des infrastructures durables plutôt que vers des équipements mobiles ou temporaires.
Spécificités de l’aide pour les différents bénéficiaires
L’aide à l’hôtellerie de plein air indépendante s’adresse à deux catégories de bénéficiaires : les maîtres d’ouvrage publics et les entreprises (hors SCI et entreprises individuelles).
Maîtres d’ouvrage publics
Les collectivités territoriales qui gèrent des campings peuvent bénéficier de cette aide pour moderniser leurs infrastructures. Ces projets s’inscrivent généralement dans une stratégie de développement touristique territorial. Les maîtres d’ouvrage publics doivent respecter les mêmes conditions d’éligibilité que les entreprises privées.
Entreprises éligibles
Les entreprises exploitant des campings indépendants peuvent solliciter cette aide, à l’exception des SCI et des entreprises individuelles. Cette restriction vise à privilégier les structures ayant une vocation commerciale établie et une capacité à porter des projets de développement significatifs.
Les entreprises doivent être propriétaires du fonds de commerce ou disposer d’un bail commercial ou d’une autorisation d’occupation du domaine public leur permettant d’exploiter le camping pendant une durée suffisante.
Focus sur les investissements durables
Les investissements qualifiés de « durables » occupent une place importante dans le dispositif d’aide à l’hôtellerie de plein air indépendante. Ces investissements concernent les équipements et aménagements qui visent à réduire l’impact environnemental du camping.
Types d’investissements durables éligibles
Plusieurs catégories d’investissements peuvent être considérées comme durables :
- Équipements d’économie d’énergie (panneaux solaires, pompes à chaleur)
- Systèmes de gestion économe de l’eau
- Installations de tri des déchets
- Aménagements favorisant la biodiversité
- Solutions d’isolation thermique des bâtiments
Ces investissements s’inscrivent dans une démarche de tourisme responsable et peuvent contribuer à l’obtention de labels environnementaux, renforçant ainsi l’attractivité du camping auprès d’une clientèle sensible aux enjeux écologiques.
Avantages des unités locatives durables
Pour les campings situés hors littoral ne disposant d’aucun hébergement locatif, l’acquisition d’unités locatives durables (maximum 5) est éligible. Ces unités se distinguent des mobile-homes classiques par leur conception plus respectueuse de l’environnement, leur intégration paysagère et leur durabilité.
Ces hébergements peuvent prendre diverses formes : cabanes sur pilotis, tiny houses, lodges en bois, ou autres structures éco-conçues. Ils permettent aux campings de diversifier leur offre tout en s’inscrivant dans une démarche de tourisme durable.