L'essentiel : Aide aux commerçants et artisans
Quel est l'objectif de l'aide aux commerçants et artisans ?
L’objectif de l’aide aux commerçants et artisans est d’accompagner ces professionnels dans leurs efforts de développement et de maintien d’activité, tout en favorisant la création d’emplois. Ce dispositif vise également à encourager leur installation durable en les soutenant dans leurs investissements.
Quel est le montant du financement disponible pour les petites entreprises commerciales et artisanales ?
Le dispositif d’Aide aux commerçants et artisans propose une subvention représentant 25% maximum des investissements éligibles, dans la limite de 15 000€.
Quelles sont les opérations éligibles à cette subvention pour les professionnels de proximité ?
Les opérations pouvant être financées par l’aide aux commerçants et artisans comprennent :
- Rénovation de vitrines
- Sécurisation des locaux dans le cadre d’un projet global
- Modernisation des locaux d’activité pour les artisans
- Investissements liés aux normes sanitaires
- Équipements augmentant la production
- Aménagements permettant d’accueillir plus de clients
- Engins de chantier et food trucks (sous conditions)
Ne sont pas éligibles : l’acquisition de terrains ou locaux, l’aménagement des abords extérieurs, les travaux de gros œuvre, les équipements informatiques (sauf outils de production), les investissements immatériels, le matériel en crédit-bail (sauf inférieur à 3 ans) et les véhicules de déplacement.
L’investissement minimum doit être de 7 500 € HT et le financement par subventions ne peut dépasser 80% du projet.
Quelles entreprises peuvent bénéficier de ce dispositif de soutien aux TPE ?
L’Aide aux commerçants et artisans s’adresse aux TPE et PME artisanales, commerciales et de services qui sont :
- Immatriculées au répertoire des métiers ou au registre du commerce et des sociétés
- À jour des cotisations fiscales et sociales
- Porteuses d’un projet directement lié à leur activité
Les entreprises suivantes ne sont pas éligibles :
- Notaires, avocats, huissiers, professions libérales, professions de santé (sauf en cas de désertification médicale)
- Services financiers, assurances, mutuelles
- Loueurs et vendeurs d’objets d’occasion
- Commerces dont la surface de vente dépasse 150m²
- Activités agricoles y compris viticoles
- Téléphonie
- Vente de tabac exclusif, vente de cigarettes électroniques
- Magasins de déstockage (sauf par le producteur ou maison-mère)
- Bars à chichas
- Salles de jeux d’argent
- Sex-shops et clubs échangistes
Les objectifs de l’aide aux commerçants et artisans
L’aide aux commerçants et artisans vise à soutenir le développement économique local. Ce dispositif permet aux petites entreprises de bénéficier d’un soutien financier pour leurs projets d’investissement. Le but est double : accompagner les professionnels dans leur croissance et favoriser leur implantation durable.
Cette subvention s’inscrit dans une démarche de revitalisation des territoires. Elle contribue au maintien des commerces de proximité et des activités artisanales qui font la richesse du tissu économique local.
Soutien au développement et à l’emploi
Le premier objectif de l’aide aux commerçants et artisans est d’accompagner les entreprises dans leurs efforts de développement. La subvention permet de financer des investissements qui améliorent la productivité ou la capacité d’accueil. Ces améliorations peuvent conduire à une augmentation du chiffre d’affaires et potentiellement à la création d’emplois.
Les investissements soutenus concernent notamment la modernisation des locaux d’activité et l’acquisition d’équipements professionnels. Ces améliorations permettent aux entreprises de rester compétitives et d’adapter leur offre aux attentes des consommateurs.
Accompagnement à l’installation durable
Le second objectif est de favoriser l’installation durable des commerçants et artisans. La subvention aide à financer les investissements initiaux qui peuvent représenter un frein à la création ou à la reprise d’entreprise.
En réduisant le coût des investissements, l’aide facilite le démarrage d’activité et améliore les chances de pérennité des entreprises. Cet accompagnement est essentiel pour maintenir un tissu commercial et artisanal dynamique dans les territoires.
Montant et conditions de l’aide aux commerçants et artisans
L’aide prend la forme d’une subvention représentant 25% maximum des investissements éligibles. Le plafond de cette aide est fixé à 15 000 euros. Pour être recevable, le projet doit présenter un investissement total minimum de 7 500 euros HT.
Le financement global du projet ne peut pas dépasser 80% de subventions. Cela signifie que l’entreprise doit assurer un autofinancement d’au moins 20% du montant total du projet.
Calcul de la subvention
Le montant de l’aide est calculé sur la base des dépenses hors taxes. Par exemple, pour un investissement de 40 000 euros HT, la subvention pourrait atteindre 10 000 euros (25% de 40 000 euros). Pour un projet de 70 000 euros HT, l’aide serait plafonnée à 15 000 euros.
Voici un tableau récapitulatif des montants possibles :
Montant de l’investissement (HT) | Calcul de l’aide (25%) | Montant de la subvention |
---|---|---|
7 500 € | 1 875 € | 1 875 € |
20 000 € | 5 000 € | 5 000 € |
40 000 € | 10 000 € | 10 000 € |
60 000 € | 15 000 € | 15 000 € |
80 000 € | 20 000 € | 15 000 € (plafond) |
Cumul avec d’autres aides
Cette aide peut être cumulée avec d’autres dispositifs de soutien, dans la limite de 80% du montant total du projet. L’entreprise doit donc vérifier que l’ensemble des subventions sollicitées ne dépasse pas ce seuil.
Les aides complémentaires peuvent provenir de différentes sources : collectivités territoriales, État, Union européenne. Chaque dispositif a ses propres règles d’éligibilité et modalités d’attribution.
Entreprises éligibles à l’aide aux commerçants et artisans
Le dispositif s’adresse aux TPE et PME artisanales, commerciales et de services. Pour être éligible, l’entreprise doit être immatriculée au répertoire des métiers ou au registre du commerce et des sociétés. Elle doit également être à jour de ses cotisations fiscales et sociales.
Le projet présenté doit être directement lié à l’activité de l’entreprise. Cette condition garantit que l’aide finance des investissements qui contribuent réellement au développement de l’activité professionnelle.
Types d’entreprises concernées
Les commerçants de proximité dont la surface de vente ne dépasse pas 150m² peuvent bénéficier de cette aide. Cela concerne par exemple les épiceries, boulangeries, fleuristes ou boutiques de prêt-à-porter.
Les artisans de tous secteurs sont également éligibles : métiers du bâtiment, de l’alimentation, de la fabrication ou des services. L’aide s’adresse aussi bien aux entreprises existantes qu’aux créations ou reprises d’activité.
Activités exclues du dispositif
Certaines activités sont explicitement exclues du bénéfice de cette aide. Il s’agit notamment des :
- Professions libérales (notaires, avocats, huissiers) et professions de santé (sauf en cas de désertification médicale)
- Services financiers, assurances et mutuelles
- Loueurs et vendeurs d’objets d’occasion
- Commerces dont la surface de vente dépasse 150m²
- Activités agricoles y compris viticoles
- Entreprises de téléphonie
- Commerces de tabac exclusif et de cigarettes électroniques
- Magasins de déstockage (sauf par le producteur ou la maison-mère)
Sont également exclus les bars à chichas, les salles de jeux d’argent, les sex-shops et clubs échangistes. Ces exclusions visent à concentrer l’aide sur les activités qui contribuent à la vitalité économique et sociale des territoires.
Investissements éligibles pour les commerçants et artisans
L’aide aux commerçants et artisans finance plusieurs types d’investissements. Ces dépenses doivent contribuer au développement ou à la modernisation de l’entreprise. Le montant minimum d’investissement est fixé à 7 500 euros HT pour pouvoir bénéficier du dispositif.
Les investissements doivent être réalisés par l’entreprise elle-même. Le matériel d’occasion peut être éligible sous certaines conditions, notamment s’il n’a pas déjà bénéficié d’une aide publique.
Types de dépenses prises en charge
Plusieurs catégories d’investissements peuvent être financées par cette aide :
- Rénovation de vitrines : travaux d’embellissement, mise en accessibilité, modernisation de l’espace de vente
- Sécurisation des locaux : installation d’alarmes, de rideaux métalliques ou de systèmes de vidéosurveillance (dans le cadre d’un projet global)
- Modernisation des locaux d’activité pour les artisans : réaménagement des espaces de production, amélioration des conditions de travail
- Investissements de contrainte : mise aux normes sanitaires ou de sécurité
- Investissements de productivité : équipements permettant d’augmenter la production ou d’améliorer les processus
- Investissements de capacité : aménagements permettant d’accueillir une clientèle plus nombreuse
Les engins de chantier et les « food trucks » peuvent également être financés sous certaines conditions. Ces véhicules doivent être directement liés à l’activité principale de l’entreprise.
Dépenses non éligibles à l’aide
Certaines dépenses sont exclues du dispositif d’aide aux commerçants et artisans :
- Acquisition de terrains, locaux, murs ou fonds de commerce
- Aménagement et entretien des abords extérieurs (parkings, clôtures)
- Travaux de gros œuvre comme le terrassement, la toiture ou la charpente
- Équipements informatiques (sauf s’ils constituent un outil de production), logiciels et matériel bureautique
- Investissements immatériels tels que les frais de constitution ou les stocks
- Matériel acquis en crédit-bail ou en leasing, sauf si la durée du crédit-bail est inférieure à 3 ans
Les véhicules liés au déplacement sont également exclus : camions, camions de chantier, camions-grues, voitures de tourisme ou de service. Cette exclusion vise à concentrer l’aide sur les investissements directement liés à l’activité de production ou de vente.
Procédure de demande de l’aide aux commerçants et artisans
La demande d’aide doit être effectuée avant le démarrage des travaux ou l’acquisition des équipements. Cette règle est essentielle car les investissements réalisés avant le dépôt de la demande ne peuvent pas être pris en compte.
Le dossier de demande doit être complet et inclure tous les justificatifs nécessaires. L’instruction du dossier peut prendre plusieurs semaines, il est donc recommandé d’anticiper la démarche.
Constitution du dossier de demande
Pour constituer un dossier de demande d’aide aux commerçants et artisans, plusieurs documents sont généralement requis :
- Formulaire de demande d’aide complété et signé
- Extrait K-bis ou D1 de moins de trois mois
- Attestation de régularité fiscale et sociale
- Devis détaillés des investissements prévus
- Plan de financement du projet
- Bilans et comptes de résultat des deux derniers exercices (pour les entreprises existantes)
- Prévisionnel d’activité sur trois ans (pour les créations d’entreprise)
Des photos des locaux ou des équipements à remplacer peuvent également être demandées. Ces éléments permettent d’évaluer la pertinence du projet et son impact sur le développement de l’entreprise.
Versement et suivi de l’aide
Une fois l’aide accordée, son versement peut s’effectuer en une ou plusieurs fois. Dans certains cas, un acompte peut être versé au démarrage des travaux, le solde étant payé sur présentation des factures acquittées.
L’entreprise bénéficiaire doit respecter plusieurs obligations :
- Réaliser les investissements conformément au projet présenté
- Maintenir l’activité pendant une durée minimale (généralement 3 à 5 ans)
- Conserver les équipements subventionnés pendant cette même période
- Fournir les justificatifs demandés pour le versement de l’aide
Le non-respect de ces obligations peut entraîner le remboursement total ou partiel de la subvention. Un suivi peut être mis en place pour vérifier la bonne utilisation des fonds publics.